Notre nature profonde est celle de l’animal social. Nous sommes comme les feuilles d’un seul et même arbre qui nous relie. Après deux ans de distanciation – qui n’a rien de sociale –, l’élan vital nous pousse à laisser jaillir l’expression de cette amitié humaine.
C’est ce que j’ai ressenti fortement il y a quelques jours. Je fêtais, en compagnie de six amies, l’anniversaire de l’une d’elles autour d’un apéro dans le centre-ville de Luxembourg. La soirée était belle, insouciante, presque estivale. J’ai émis l’idée d’aller danser et nous nous sommes dirigées vers un bar où l’on se
déhanche. Il était encore trop tôt pour bondir sur la piste, alors nous avons pris un verre en terrasse. Au moment où nous nous sommes levées pour rejoindre la salle à l’intérieur, il y avait comme un appel du cœur pour chacune d’entre nous. Nous avons franchi le seuil de la pièce et, sans nous concerter, nous nous sommes élancées vers le centre et avons dansé pendant plus de deux heures sans nous arrêter. Nous étions accordées à une célébration de l’amitié, de la complicité, dans son
expression la plus festive et dévergondée. En sortant du bar, je retrouvais un sentiment de liberté : pouvoir célébrer à plusieurs en toute insouciance. J’ai compris alors le poids inconscient de ces deux années de restrictions.
Il est ici question du lien et de ce qu’il permet d’éprouver à travers ses multiples expressions. Il en va de même avec les relations professionnelles. Avec Élodie, nous avons initié un partenariat créatif qui se fonde sur une relation complice, joueuse, tout en étant sérieuse. L’autre jeu sérieux auquel je m’adonne, c’est de peindre des fleurs pour y voir s’y refléter notre âme : la relation à cet aspect fondamental de nous-même est souvent négligé, alors qu’il soutient notre croissance. Enfin, c’est les mains dans la terre et à
l’air frais que j’apprends à cultiver la fraternité à travers un engagement bénévole qui me ravit.
L’amitié et la fraternité sont le socle de toutes nos entreprises : appliquons-nous à ce qui est vrai.
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Et voguent les mariages heureux
Élodie marie la finance aux considérations humaines. Dans son livre, les métaphores qu’elle utilise
pour parler de son métier ont nourri mes illustrations : il en ressort une création singulière, décalée, ressourçante, sur un sujet qui, à priori, n’embrase pas les foules.
Notre collaboration fut radieuse, à l’image des mariages d’entreprises heureux qu’elle initie. De la conception à l’impression, nous avons œuvré de concert, côte à côte, chacune étant responsable de sa partie. C’est ce que j’appelle faire avec.
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La fleur est un symbole transpersonnel : il touche le Soi ou l’âme, cette partie immuable et essentielle de nous-même que nous cherchons à faire éclore dans chaque aspect de notre vie. Son extraordinaire pouvoir et impact, c’est la vitalité : celle-ci agit irrésistiblement de l’intérieur. C’est pourquoi je propose de peindre votre « fleur, miroir de l’âme ». Plus qu’une expérience, c’est l’expression poétique et artistique de qui vous êtes vraiment.
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Mettre les mains à la terre
Je passe actuellement une journée par semaine chez Terra, coopérative agricole, en tant que bénévole. Concrètement, cela signifie travailler à l’air frais et sous le soleil pour apprendre à cultiver : préparer le terrain, transporter le compost et y ajouter fertilisants naturels, planter les « bébés » légumes en les répartissant à distance égale, les couvrir pour les protéger, désherber… Le tout en maniant les outils nécessaires à une agriculture respectueuse et sans machine. Ce qui me ravit par dessous tout, c'est de partager travail, pauses et repas avec une chouette équipe qui m’a accueillie en toute simplicité. Ces journées sont merveilleuses, elles me remettent à la terre et c’est
le cœur nourri de joie (et le corps fatigué, mais bienheureux) que je rentre chez moi. J’en rêvais et voilà que je l’ai trouvée, cette coopérative pour cultiver à la fois la terre, les savoirs et la fraternité. Si l’aventure vous tente, rejoignez-moi et allons-y ensemble ! Terra se trouve à Luxembourg ville et se
découvre ici.
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| Antipresse est un magazine riche en textes d’auteur, analyses fouillées et héritage littéraire. Sa façon de faire réfléchir est presque d’un autre temps. Il se distingue par son esprit de communauté et la relation spéciale qu’il tisse avec ses lecteurs. C‘est son intention première que de nourrir « la vie
humaine au temps des robots ».
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Le directeur de la publication écrit ses articles à la main, car rédiger sur un ordinateur pousse à faire du remplissage.
« La pensée suit la main. Pensée et main sont accordées. La pensée n’est pas accordée avec le clavier. Le clavier, c’est de la quantité. Tandis que la main, c’est du geste et de la qualité. Ça change tout. »
| Questionnons nos pratiques pour revenir à une pensée davantage organique, intime, reliée au geste et au corps, qui nous connecte à l’âme et qu’on appelle culture.
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Chaque jour, elles éclosent davantage… Et nous ?
Re-dessinons ensemble votre futur
Vous avez un projet qui vous tient à cœur ? Je co-produis avec vous et mets à votre disposition mes talents de coach, artiste visuelle, graphiste et auteur, ainsi que le transfert de savoirs et de compétences. Ensemble, œuvrons à l’éclosion de votre
projet.
À bientôt pour de nouvelles inspirations,
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