De photographe à bonhomme de neige, l'histoire se passe dans les Pyrénées

Published: Tue, 11/02/21

Sommet du Pic du Midi, dans les Pyrénées.
Un lieu magique.
Quelle lumière !

(si vous avez l'opportunité d'y passer la nuit, n'hésitez pas, le coucher et le lever du soleil sont des moments incroyables).

Je fais partie d'un groupe de photographes et journalistes accompagnés par deux skieurs de l'équipe de France.
Un seul mot d'ordre : photos, photos, photos !

Si vous connaissez le coin, vous savez que partir à ski du Pic pour la descente vers la Mongie, ce n'est pas pour tout le monde (et pas pour moi).

Alors partir de 30 m plus haut, c'est encore plus rare.
Mais les skieurs de l'équipe de France, élevés sur ces pentes, en ont vu d'autres.

Moi non, alors je me trouve un coin plus stable au sommet d'un des observatoires.
Les jambes dans 50 cm de neige fraîche.
Un 200 mm f/2 greffé sur le Nikon D4s.
Je sais déjà que ce moment est unique.

Le 200 mm f/2 excelle dans ces conditions.
Mais il est imposant et lourd (3 kg) avec sa lentille frontale dont le diamètre atteint 20 cm !

Cette séance terminée, je descends de mon perchoir.
Prochaine étape : descente à ski vers la Mongie (mais en partant du niveau inférieur).

J'ai la chance d'être accompagné par un photographe de l'AFP dont c'est la spécialité.

(les chûtes en pleine descente avec le D4s autour du cou aussi, on a bien ri en voyant ce bonhomme de neige Nikon !!)

Exit le 200 mm, je passe au 24-120 mm f/4.
Moins lourd, moins imposant (à ski, ça aide).
Moins bon aussi.

Cette optique est très polyvalente sur un plein format, mais ses performances à pleine ouverture ne sont pas à la hauteur de ses ambitions.
Le vignettage à 24 mm est important (conseil: ouvrez à f/5.6 pour le réduire).

Je ramènerai quelques images intéressantes quand même, ce n'est pas un cul de bouteille non plus.

Je n'ai jamais été un grand fan de ce zoom, je lui préfère le 24-70 mm f/2.8 ou f/4.


Mais ...

Nikon a annoncé ces derniers jours un nouveau 24-120 f/4.
En version NIKKOR Z, pour hybrides.

Ça change tout.
Car aucun NIKKOR Z grand-angle ne m'a encore déçu.
Bien que n'ayant pas pu tester celui-ci encore, je suis très confiant.

J'ai apprécié le NIKKOR Z 24-200 mm, à 24 il est excellent rappelez-vous ma série sur la plage (et dans le sable !) de Berck.

Mais cette plage focale est trop longue pour moi, l'ouverture plus limitée.
Le 24-120 mm f/4 est une alternative plus séduisante :

- 24 à 42 mm, idéal en reportage
- 50 mm, idéal en photo de rue et portraits en plan large
- 85 à 105 mm pour les portraits en plan serré
- 120 mm c'est un téléobjectif pour les sujets plus lointains, l'animalier, le sport

La grande différence entre les versions reflex et hybride, c'est l’absence de déformation en courte focale sur le Z.
Nikon a considérablement amélioré la formule optique pour répondre aux exigences de sa grande monture hybride.

J'attends cette optique avec impatience.
Elle est déjà disponible en précommande si cela vous intéresse.

Chez Miss Numerique par exemple.


Jean-Christophe Dichant 

PS: le NIKKOR Z 24-200 est très bon aussi, mais ouvrant à f/6.3 au mieux en télé, il ne permet pas la même profondeur de champ que le 24-120 qui est un f/4 constant.

Sans rapport direct, sachez que le petit Nikkor 35 mm pour reflex APS-C est presque donné en ce moment (120 euros en reconditionné) chez Miss Numerique.

Ce site de vente en ligne est un partenaire qui me fait bénéficier d'une petite commission (je me répète mais j'aime bien être transparent) sans que cela ne vous coûte plus cher.